Nicolay Fakiroff

Grâce à l’opacité de son organisation, la secte évite les condamnations.

Renaud Lecadre; RENAUD LECADRE

La scientologie n’a pas fini d’encombrer les tribunaux. La justice française n’entend pas «distinguer la chimère du sacré», affirme un arrêt de 2002 qui fait autorité : «La liberté de croyance étant absolue, il est vain de s’interroger sur le fait de savoir si la scientologie est une secte ou une religion.» Mais elle peut poursuivre pour escroquerie. Les méthodes de vente agressives pratiquées par la scientologie sont bien connues : elle facture au prix fort livres, cures et auditions. Souvent à la tête du client et à l’épaisseur supposée de son portefeuille. L’électromètre, appareil fétiche des scientologues sensé mesurer les émotions humaines, est ainsi facturé entre 2 000 et 4 500 euros, pour un coût de fabrication de 750. Certains adeptes ont été incités à dépenser jusqu’à 150 000 euros, contre la promesse d’un QI de 135, la fin du port de lunettes, ou encore le «facteur unique qui résoudra tous les cas»… Me Farthouat, avocat de la scientologie, ironise volontiers : «Il y a là-dedans un pragmatisme typiquement américain, mais je vous signale qu’on peut toujours acheter des messes chez les catholiques.»

 

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