Nicolay Fakiroff

Poursuivis pour abus de confiance dans une affaire de legs, l’évêque de Vannes, son économe et le prêtre exécuteur testamentaire ne sont pas venus, ce jeudi, au tribunal de Vannes pour se défendre.

Ce jeudi, les débats attendus ont bien eu lieu au tribunal de Vannes sur cette affaire d’abus de confiance, liée au legs d’un prêtre qui aurait été non exécuté et qui plonge aujourd’hui les principaux responsables de l’évêché de Vannes dans ce dossier judiciaire. Toutefois, ils ne se sont pas déroulés directement avec la totalité des prévenus, appelés sur citation directe par la partie civile qu’est l’association des Amis de la paroisse Saint-Guen.

Car ni l’évêque, Mgr Raymond Centène, ni son économe, ni l’abbé exécuteur testamentaire n’ont fait le déplacement jusqu’à la barre pour répondre de leur comportement. Seule l’ancienne notaire, aujourd’hui à la retraite, poursuivie comme complice, a osé apporter son témoignage direct. Faisant ainsi face, seule, à cette association qui se considère comme la bénéficiaire finale du legs fait en 2015.

Laissé à l’association diocésaine par l’abbé Le Pipe, fondateur de la paroisse Saint-Guen, à Vannes, ce legs d’un montant de 303 000 euros, lié à la vente d’une maison, était en fait destiné, selon la volonté du religieux, mort en 2016, à assurer l’entretien de l’église qu’il avait fait construire en 1967, que devait assurer l’association. Or, celle-ci soupçonne qu’une partie de ces fonds du legs auraient servi à payer des salaires du diocèse.

 

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