Nicolay Fakiroff

Par Valentine Arama

ÉPISODE 6. En 2000, la juge est accusée d’avoir manqué à son devoir dans un dossier impliquant l’Église de scientologie. Dessaisie, elle sera finalement blanchie.

Panique au palais de justice de Paris. Dans tous les couloirs, c’est la même question : mais où est donc passé le dossier d’instruction de l’Église de scientologie ? C’est en mars 1998 que les magistrats de la chambre d’accusation (aujourd’hui chambre de l’instruction) découvrent avec stupeur qu’il manque plus d’un tome au dossier. Une partie des pièces s’est comme… évaporée. L’affaire, restée assez confidentielle, prend un air de scandale en octobre, quand les avocats des parties civiles apprennent la mystérieuse disparition.

L’affaire dans l’affaire débute en novembre 1997, lorsque Nicolay Fakiroff, l’avocat d’un ancien adepte de l’Église, demande à la juge Marie-Paule Moracchini, en charge de l’instruction, de clôturer le dossier. Voilà huit ans que l’avocat a porté plainte au nom de son client, décédé entre-temps. Accaparé par d’autres affaires, l’avocat s’étonne tout de même de l’inertie de l’instruction. À deux reprises, il s’enquiert de l’avancée de l’enquête, intime à la juge de clôturer… Des requêtes qui resteront lettres mortes. Jusqu’à ce qu’il saisisse la chambre d’accusation, qui ne recevra que huit tomes et demi sur les dix censés composer le dossier.

Voici l’article complet : Le Point.fr

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