Nicolay Fakiroff

Solenne Durox

Le diable est dans les détails. C’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de rédiger un testament. En couchant ses dernières volontés sur papier, l’abbé Berchmans Le Pipe imaginait-il qu’il serait aussi compliqué de les faire respecter ? Sans doute pas.

Plus de huit ans après son décès en septembre 2016, l’argent de son héritage, 300 000 euros, est toujours consigné sur un compte en banque du diocèse de Vannes (Morbihan). Or, le prêtre souhaitait qu’il soit versé à l’association des amis de l’église Saint-Guen, l’église vannetaise qu’il avait contribué à faire sortir de terre en 1967 et dont il avait été le premier recteur. Privée de cette manne, cette dernière accuse le diocèse de Vannes d’avoir capté l’héritage.

Cités à comparaître ce jeudi pour abus de confiance devant le tribunal correctionnel, l’évêque de Vannes et son économe n’avaient pas fait le déplacement. Seule la notaire en charge de la succession, poursuivie pour complicité, était présente. La partie civile lui reproche de ne jamais l’avoir informé officiellement du legs.

 

Lire l’article complet ici : Le Parisien

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