Brigitte Vital-Durand
Un mannequin vêtu de fourrure (epSOS.de/Flickr/CC)
Sur leur carte de visite, il y avait le prénom de son mari, Jean, et son nom, Aubry. Mais pas son prénom à elle, Dominique, ni son nom, Fontaine. C’était « Jean et Libé Aubry ». « Libé », pour Libellule, diminutif d’un surnom.
Tous les deux étaient des « bourgeois rock’and roll », selon l’expression d’une de leurs amies, et formaient un couple fusionnel depuis quarante ans. Dominique avait connu Jean, prospère marchand d’art, à l’âge de 16 ans et ne l’a pas quitté pendant presqu’un demi siècle de fêtes, de voyages, de fric, de boîtes. Comme celle de Régine, rue de Ponthieu à Paris, où le couple a rencontré dans les années 80 un jeune homme de bonne famille, Franck Renard Payen.
Procès aux AssisesDepuis le 4 mars se tient devant la Cour d’assises de Nanterre le procès de deux hommes accusés de l’assassinat d’une richissime veuve, retrouvée pendue à la rambarde de l’escalier intérieur de sa péniche à Neuilly, le 1er décembre 2005. Suicide, avait conclu la PJ qui ne se donnera même pas la peine de mener une perquisition dans le bateau. Le 23 janvier 2006, le parquet de Nanterre classe l’affaire. C’était sans compter contre la famille, déshéritée de 14 millions.
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