LES DERNIÈRES MINUTES sont interminables. Franck Renard-Payen est comme en apnée, figé. Son copain Olivier Eustache semble mieux gérer la pression. Quand la sonnerie retentit, annonçant le retour de la cour d’assises qui va les condamner pour avoir assassiné une riche veuve de Neuilly, en 2005, ou les innocenter de ce crime pour lequel ils sont jugés depuis plus de deux semaines, le temps est suspendu dans la salle d’audience bondée.
« Il a été répondu non à toutes les questions », énonce le président, Bruno Deblois. Les accusés ne comprennent pas immédiatement. « Messieurs, vous êtes acquittés. » Franck respire, laisse couler ses larmes et tombe dans les bras de son ami avant d’embrasser sa famille pour disparaître, faire tomber la pression à l’air libre. Libre et blanchi.
Lire l’article complet ici : Le Parisien