Nicolay Fakiroff

L’Eglise de scientologie a beau se démener actuellement dans des campagnes de séduction-promotion (une expo, un livre, etc.), rien n’y fait. Les mauvaises nouvelles se succèdent pour la secte. Selon nos informations, les poursuites engagées à Paris contre elle, depuis 1989, risquent bien d’aboutir, après moult péripéties. Du moins, le parquet général de Paris s’y emploie. Le 24 juin prochain, il devrait requérir, devant la chambre d’accusation, la poursuite de l’information judiciaire contre la secte, pour «escroquerie» et «exercice illégal de la médecine». Ce n’est pas tout. Dans son réquisitoire, rédigé le 20 mai dernier, l’avocat général a estimé que, «dans un souci de bonne administration de la justice», il serait assez bienvenu de «renvoyer le dossier de la procédure devant un autre juge d’instruction». Une pique pour Marie-Paule Moracchini, en charge de l’instruction depuis 1989, et qui avait dernièrement traité le dossier d’une bien étrange façon.

Boulette. C’était le 3 novembre 1997. Nicolay Fakiroff, l’un des avocats des parties civiles, demande que la procédure soit bouclée. Son client a assez attendu comme ça. Un an plus tard, stupeur: la chambre d’accusation de Paris s’aperçoit que manquent au dossier un tome entier et la moitié d’un autre, sur la totalité de la procédure (dix tomes)…

 

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